Beaucoup de patients se posent des questions avant d’entreprendre une opération de chirurgie esthétique.
Après une expérience de plus de 25 ans, le DR ELIA répond aux questions les plus fréquentes sur la chirurgie esthétique.
Les réponses de votre expert le Docteur André Elia chirurgien plasticien.
En France il y a environ 900 chirurgiens plasticiens. Le premier conseil : il faut se référer au Conseil de l’Ordre des médecins, qui dispose d’un annuaire en ligne sur son site internet afin de vérifier que votre chirurgien est répertorié et pour connaître sa spécialité.
Il faut se sentir en confiance et à l’aise, avoir l’impression que l’on peut poser toutes les questions à son médecin et que celui-ci y répond clairement et précisément.
De son côté, le médecin doit de lui-même expliquer comment va se passer l’intervention, quelles seront les suites opératoires, quelles sont les complications possibles, les risques, etc. Il doit prendre son temps. Si la consultation dure 10 minutes c’est mauvais signe, surtout si l’intervention est compliquée. Si le chirurgien ne parle que de lui, c’est mauvais signe.
Encore une fois la notoriété d’un chirurgien n’est pas suffisante. Et ce n’est pas la médiatisation du chirurgien qui fera de lui un bon praticien. Il faut avant tout avoir un bon feeling et pouvoir dialoguer librement avec lui.
Ce prix dépend :
- En premier de l’expertise du chirurgien : un chirurgien expert dans un domaine, apporte un savoir faire pour son patient.
- De la durée de l’intervention.
- De l’établissement : la renommée et la spécificité.
L’expertise justifie un prix élevé, mais pas exagéré. Pour les mêmes expertises, les tarifs divergent d’une ville à une autre par exemple. A vous de comparer ce qui est comparable.
Pour toute intervention esthétique, un devis est obligatoire.
Le devis est signé par le chirurgien, et un délai de réflexion de 15 jours, entre la date de remise du devis et l’intervention, est à respecter.
Libre à vous d’accepter ou de refuser le devis. Les chirurgiens esthétiques ont des honoraires différents en fonction de leur expertise ET de leur expérience.
Changer son apparence alors qu’on n’en avait pas vraiment envie peut se révéler être une grande source de mal-être.
Et le décalage entre l’image idéale, fantasmée et l’image réelle peut être source de déception. Dans le pire des cas, cela peut même conduire à une dépression réactionnelle.
« On se fait opérer pour plaire à soi-même et certainement pas à l’entourage » insiste le Docteur Elia.
OUI ELLE EST FONDAMENTALE
Cette première consultation est réussie:
• Quand vous pouvez échanger librement avec votre chirurgien
• Quand vous partez avec des réponses et pas encore des questions
• Quand vous êtes reçu en consultation PAR le chirurgien qui va vous opérer en personne et non par une tiers personne. Méfiez-vous si ce n’est pas le cas !
Elle doit durer suffisamment longtemps, afin que tous les points soient abordés.
« Le patient doit d’abord exposer les raisons qui l’amènent à consulter et le rôle du chirurgien est de l’aider à exposer verbalement son ressenti. » explique le Dr Elia.
Il existe toute une série de profils de patients avec des demandes très variées.
Certaines personnes souhaitent corriger des défauts importants dont on comprend aisément le retentissement psychologique. Pour d’autres, il s’agit d’en finir avec un complexe porté depuis l’enfance ou d’une imperfection qu’ils ne supportent plus.
Dans la plupart des cas, l’acte chirurgical améliore l’apparence et les patients sont satisfaits.
Mais dans un petit nombre de cas, ce n’est pas si simple. Et pour cause : la perception du corps n’est pas objective. Les mêmes petits défauts ou imperfections ne sont pas vécus de la même manière selon les uns et les autres.
Tout est question d’appréciation et d’objectivité.
Par exemple, « on estime qu’une rhinoplastie est réussie, si elle apporte une amélioration de 90 à 95% du projet souhaité. Est-ce pour autant les 5% restants sont synonyme d’échec ? » dit le Dr Elia.
Il faut savoir que le chirurgien plastique, comme tout chirurgien, n’a pas d’obligation de résultat, mais seulement une obligation de moyen.
En clair, le médecin s’engage à soigner et non à guérir. Il doit assurer les meilleurs soins à son patient, mais l’aléa thérapeutique rend toute obligation de résultat impossible.
En pratique, il est normal qu’il y ait des patients insatisfaits, mais ce n’est pas une spécificité de la chirurgie esthétique. Tout acte médical, quel qu’il soit, peut donner lieu à des déceptions.
Pour résumer, pour avoir le moins de risques possible d’être déçu, il est indispensable d’accéder à une information de qualité. Cela implique de poser les bonnes questions lors des consultations et de bien comprendre le but de l’opération, les tenants et aboutissants, les suites opératoires.
Le vieil adage : « il faut souffrir pour être belle », n’a pas de raison d’être.
D’une manière générale, la chirurgie esthétique n’est pas une chirurgie connue comme douloureuse.
Cependant, Dr Elia, vous remettra le protocole spécifique à chaque intervention afin d’avoir des suites bien confortables.
Après un lifting ou une opération du nez, tout n’est pas rose. et sont d’abord les hématomes et les œdèmes pendant quelques jours, et la cicatrisation, qui peut durer parfois plusieurs mois.
Par ailleurs, il faut savoir qu’une intervention implique quelques désagréments non négligeables au quotidien : arrêt de travail, désociabilisation, interdiction de faire du sport, limitation des activités sexuelles, etc.
Les protocoles spécifiques sont prescrit systématiquement par Dr Elia pour ses patients, et visent à réduire au mieux les risques de complications.
On peut distinguer trois grandes catégories de complications, qui sont communes à la chirurgie en général : les saignements, le risque infectieux et les troubles de la cicatrisation.